Pourquoi y a-t-il des brouillards ?
Aux intersaisons, on observe une importante différence de température entre les couches d’air. En automne, le sol est chaud après la saison estivale. Au contact des couches d’air proches du sol plus froides, la vapeur d’eau se condense en fines gouttelettes d’eau en suspension : le brouillard se forme. Au printemps, c’est l’inverse.
La plupart du temps, le soleil réchauffe l’atmosphère et les brouillards se dissipent rapidement. Cependant, en hiver, certaines régions peuvent se retrouver dans le brouillard pendant plusieurs jours… notamment dans les vallées et les zones humides ! A noter que lorsque la visibilité est inférieure à 1 kilomètre, on parle de brouillard. Au-delà, on parle de brume (visibilité entre 1 et 5 kilomètres).
Généralement, on rencontre des brouillards sous l’influence de conditions anticycloniques. En effet, lorsque la nuit est claire et le vent nul ou léger, le sol se refroidit parce qu’il émet des rayons infrarouges vers l’espace. C’est le brouillard de rayonnement.
A noter qu’il existe deux autres types de brouillard :
- lorsque dans la nuit, la brise de terre amène de l’air froid sur une surface maritime chaude et humide, on parle de brouillard d’évaporation. On le trouve souvent après les orages ou quand de l’air froid s’écoule de la montagne vers la mer.
- lorsqu’une masse d’air chaud et humide se déplace sur une surface relativement froide, le refroidissement de celle-ci entraîne la condensation de la vapeur d’eau en minuscules gouttelettes maintenues en suspension, on parle de brouillard d’advection. On le trouve la plupart du temps en haute mer.
On entend également parler de brouillard givrant lorsque les gouttelettes d’eau en suspension sont surfondues (à l’état liquide, elles gèlent au moindre contact par température négative). Les brouillards givrants sont notamment responsables de dépôts importants sur les chaussées ou encore sur la végétation.