Jeudi soir, le ciel leur est tombé sur la tête
Plusieurs communes ont subi de gros dégâts matériels lors des violents orages qui se sont abattus sur une partie du Cher.
Vendredi matin. Une partie du Cher panse ses plaies. La veille au soir, de violents orages se sont abattus sur plusieurs communes du département. Aucune victime n'est à déplorer. Dans le Sancerrois, le responsable du camping privé Saint-Thibault avait pris précaution de rapatrier quelque cent cinquante campeurs dans des endroits plus sûrs au moment de la chute des grêlons.
L'essentiel des intempéries s'est déroulé entre 21h30 et 22h30. Aux Aix d'Angillon, l'adjoint au maire Chantal Corbillon fait le bilan de cette nuit d'intempéries : « Des arbres sont tombés sur la route et l'étang a débordé. Quelques toitures ont également subi des dégâts ».
L'élue est marquée par l'intensité des intempéries de la veille : « On ne voyait plus rien ! Le vent était très impressionnant. Nous nous sommes rendus sur place dès la fin de l'orage pour commencer à aider ».
Chantal Corbillon montre les arbres touchés. À proximité, un habitant de la commune exprime son désarroi : « Quand la route va t-elle être nettoyée ? ».
À Rians, les employés municipaux sont à pied d''uvre pour remettre tout en état. Des tuiles ont été endommagées et la végétation a subi également quelques dommages.
Un arbre est tombé sur la route à la sortie de la commune. Les employés municipaux estiment qu'il faut travailler tout l'après-midi pour dégager la voie. « Nous avons commencé à déblayer dès ce matin pour les gens puissent partir au travail », indique Loïc Dugand, agent technique.
Son collègue, Luc Touzeau, a été impressionné par la violence du vent : « Selon moi, certaines rafales étaient encore plus fortes qu'en 1999 ».
Quelques kilomètres plus loin, les habitants d'Azy déplorent les ravages dans les cultures (voir par ailleurs. Un habitant de la commune a recueilli des grêlons et les a mis dans son congélateur. Ils font la taille d'une balle de ping-pong.
Des images encore plus désolantes et spectaculaires sont visibles au Briou, dans la commune de Groises. Bernard Garrault a vu son hangar s'envoler et atterrir en piteux état quelques mètres plus loin.
Son voisin, Charles Schiffmann, a subi lui aussi une soirée calamiteuse. Une partie de la toiture refaite en janvier s'est envolée. Les planches du toit du garage ont brisé les vitres des voitures. « J'étais dans l''il du cyclone. Mon noyer qui avait cent ans a été déraciné et le verger a également subi des dégâts ».