[Loire] – Haut niveau de la Loire dans l’Orléanais

Depuis le début de la semaine, l’eau de la Loire monte inexorablement. Hier, en fin de matinée, le niveau se situait à 1,57 mètre sur l’échelle du pont George-V, à Orléans.

Mise à jour le 25 janvier à 16h : le niveau de la Loire se situe maintenant à 1,16 m au niveau du pont George-V.

« Nous avons atteint le pic hier midi, depuis, ça descend », témoigne le responsable du Bateau-Lavoir. Les services techniques de l’agglomération orléanaise surveillent quotidiennement l’évolution du cours de la Loire.

Tout le monde garde encore en tête la crue de décembre 2003 où l’eau était arrivée à 3,75 mètres. « Elle s’est arrêtée tout en haut des quais. On mettait des sacs de sable devant les habitations pour qu’elles ne prennent pas l’eau », rappelle Anne d’Aux, conseillère déléguée aux risques urbains à la mairie d’Orléans.

Une échelle de risque

Mais la crue de cette semaine est qualifiée « d’habituelle » pour cette époque de l’année par les services techniques de la ville. L’échelle des risques est extrêmement claire. À partir d’1,50 mètre, une vigilance est de mise. « Nous sommes obligés de démonter les garde-corps du ponton et d’éloigner l’Inexplosible des quais pour l’amarrer dans le nid du fleuve », explique l’élue. À partir de 2,20 mètres, les habitations situées au bord du fleuve sont incitées à remonter les affaires rangées dans les caves. Et, à partir de 4,20, le parking de la Charpenterie est évacué.

 Cette semaine, le fleuve a atteint son niveau maximal à 1,57 mètre. Une hauteur critique mais l’alerte est rapidement passée. Les garde-corps du ponton ont tout de même été démontés. Les interventions se sont arrêtées là. « Nous savions que cela allait redescendre, explique Anne d’Aux. L’onde de crue met 48 heures pour venir du Bec d’Allier [ndlr le confluent entre le Loire et l’Allier]. Ici, ce n’est pas comme dans le Var. Cela nous permet de pouvoir anticiper et de nous organiser ».

En revanche, si les prévisions annonçaient une courbe montante de la Loire, l’Inexplosible et le Bateau-Lavoir auraient dû être mis en sécurité. Cela a d’ailleurs été le cas l’année passée, au mois de mai, où le cours du fleuve était monté à 2,45 mètres.

Anne-Lise Bertin

 

Source : La république du Centre